La vitamine E : quelles sont ses sources ?

Le Tocophérol, plus communément appelé vitamine E, est un groupe de substances liposolubles comprenant principalement l’alpha-tocophérol qui détient des propriétés antioxydantes intervenant dans le processus de régénération cellulaire et régulant le métabolisme ainsi que la synthèse des globules rouges.

La vitamine E est vitale au bon fonctionnement de notre organisme. Sa nature liposoluble signifie qu’elle s’absorbe avec les graisses, d’où sa présence dans les huiles végétales, les oléagineux et les poissons gras.

Quelles sont les sources alimentaires de la vitamine E ?

La vitamine E provient de sources variées. Les aliments qui en regorgent peuvent être de nature animale ou végétale. Parmi ces aliments, nous citons les exemples suivants :

  • Les huiles végétales, telles que l’huile de germe, de blé, etc.
  • La viande de canard, le saumon, les truites, les homards ;
  • Les fruits oléagineux : les amandes, les noisettes, les pistaches ;
  • Certains fruits et légumes : les avocats, la mangue, les poivrons rouges ;
  • Les céréales complètes : l’orge, le seigle ou le quinoa.

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Quels sont les différents risques liés à la carence en vitamine E ?

D’innombrables aliments sont enrichis en vitamine E. Cette dernière est présente en abondance dans notre alimentation quotidienne. L’apport nutritionnel recommandé pour un adulte est d’environ 14 mg. Un déficit en vitamine E se produit rarement, notamment dans les pays industrialisés. Néanmoins, les sujets atteints du syndrome de malabsorption intestinale sont fréquemment atteints d’une carence considérable en vitamine E, ce qui compromet l’équilibre de leurs organismes et altère leurs fonctions.

Ainsi, un déficit nutritionnel en vitamine E pourrait entraîner les symptômes qu’on vous cite dans la liste suivante :

  • Une fatigue intense ;
  • Des troubles neurologiques diffus : troubles de la marche et de l’équilibre ;
  • Une faiblesse musculaire affectant les bras et les jambes ;
  • Des troubles de la vision ;
  • L’affaiblissement du système de défense immunitaire.

En revanche, les cas d’excès en vitamine E ont été rarement observés, sauf chez des personnes dont la supplémentation quotidienne excède les 1500 mg par jour. Dans le cas échéant, les sujets présentant un surdosage peuvent souffrir de saignement ainsi qu’un risque accru d’hémorragie cérébrale, surtout chez des personnes prenant un traitement anticoagulant.

Comment peut-on se supplémenter correctement en vitamine E ?

En plus des fonctions qu’elle assure au sein de notre corps, la vitamine E joue un rôle important dans la prévention de certaines maladies cardio-vasculaires, notamment l’angine de poitrine, et de certains cancers. Grâce à son pouvoir antioxydant et à son action anti-inflammatoire, elle prévient également la survenue de la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à L’âge) chez le sujet âgé et jugule le déclin des fonctions cognitives.

La vitamine E exerce donc un pouvoir indéniable sur notre organisme. Ses bienfaits sont majorés par une consommation recouvrant nos besoins quotidiens et favorisant une assimilation optimale. Une alimentation saine et variée suffit amplement à couvrir tous les apports requis en vitamine E, mais comme mentionnés ci-dessus, ces besoins varient en fonction de la condition physique du sujet, de ses prédispositions génétiques, et des cycles de vie (l’enfance ou la grossesse chez la femme).

Dans ces cas-là, il est préconisé d’augmenter la consommation de vitamine E pour prévenir toute éventuelle carence sur le long terme. Pour ce faire, il est possible d’opter pour deux types de supplémentation en vitamine E. Le premier type de supplémentation comprend les sources dites naturelles, y compris les sources alimentaires mentionnées ci-dessus. Le deuxième type de supplémentation est dit synthétique comprenant des complexes multivitamines en forme de gélules ou d’injections plus au moins dosées à titre curatif.